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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Réunion DGMIC sur l'aide exceptionnelle 21 mars 2013

Compte rendu de la 1ère réunion du groupe de travail rassemblé par la DGMic
jeudi 21 mars 2013.

Présents :
Pour la DGMic :
Sylvie Clément-Cuzin : Sous-directrice responsable de la presse écrite et des métiers de l’information
Sophie Faure-Wharton : chef du Bureau du régime économique de la Presse et des métiers de l’information
Patrick Comoy : Adjoint au chef du Bureau du régime économique …
Guillaume Brouillard : (contact pour les aides à la distribution de la Presse)

Pour le SNLP : Michel Arthémise et Erwann Dupas

Pour l’UNDP : Philippe Di Marzio (Directeur Général) et Daniel PANETTO (Secrétaire National)

Pour l’AADP : Michel Marini (Président) et Pierre BLOCH (porte parole national et représentant IdF)

 

L'objet de cette réunion était l'audition successive des représentants de Médiakiosk, la ville de Paris, et l'association des Maires de France en vue d'obtenir une aide financière de ces institutions ou de leurs mandataires.

En cours de réunion il a été convenu d'y ajouter le sujet de la diversification.

 

Mr J.P Abonnenc est d'abord intervenu pour présenter l'historique et l'action de Médiakiosk dans le cadre de la délégation de service public consentie par la Ville de Paris et en province.

Il a détaillé les aides déjà en place et précisé une anticipation de 4 semaines pour les aides trimestrielles (180 K€). Ceci ne concerne naturellement que les kiosquiers, Médiakiosk ne s'occuppant que de ces points de vente.

 

En matière de diversification il a précisé qu'un accord avait été trouvé avec la ville de Paris, pour que les kiosquiers puissent commercialiser des boissons, de la confiserie, de la parapharmacie, des produits à la marque "raconte moi Paris", et des produits Vélib (parapluie, cabas,...). La question ne concerne pas les kiosques provinciaux qui disposent déjà de ces possibilités.

 

L'UNDP a posé la question des jeux à laquelle Médiakiosk àa répondu négativement suivant le manque de volonté de la Ville de Paris de laisser cette liberté.

Le SNLP a fait part de son inquiétude en matière de sécurité des points de vente dans le cas de la vente de jeux.

L'UNDP à souhaité que Médiakiosk insiste auprès de la ville de Paris pour obtenir cette autorisation en raison de résultats probants en province, chaque kiosquier restant libre de choisir.

La vente de tickets de métro a été évoquée mais la faiblesse de la commission (1%) ne la rend pas attractive.

Puis la question de la possibilité d'étalement hors du kiosque a été évoquée qui s'est soldée par un rappel au règlement : 1/3 du kiosque portes ouvertes.

Enfin, la dématérialisation a été abordée, initiant un débat sur la nécessaire informatisation des kiosques. Médiakiosk a  rappelé que cela n'allait pas de soi pour de nombreux kiosquiers et qu'ils avaient fait une proposition à la DGMIC de cumuler sur 2 ou 3 ans les montant des aides à la modernisation pour financer cette informatisation.

La DGMIC s'est montrée d'accord sur le principe, évoquant la nécessité d'un avenant avec le Cabinet.

 

Puis sont venus les représentants de la Ville de Paris qui n'ont fait que confirmer la mise en place d'une aide de 200K€ aux kiosquiers parisiens, information déjà parue dans la presse depuis quelques temps.

 

Interrogés sur le droit de vendre des jeux par l'UNDP la réponse négative n'a pas tardée et une promesse d'une nouvelle étude sur le sujet a été lancée sans grande conviction.

 

La DGMIC a ensuite annoncée l'étude en cours de l'attribution d'une aide exceptionnelle de l'Etat pour les points de ventes parisiens et ceux de la petite courronne qui ont été les plus impactés par les grèves de novembre à février.

 

L'AADP est intervenue pour rappeler que la demande d'aide exceptionnelle concernait tous les diffuseurs de France et qu'elle n'était pas uniquement liée aux grèves mais aussi à la situation difficile actuelle des diffuseurs du fait de l'absence des réformes promises et de la conjoncture. Nous avons aussi demandé un transfert des montants de l'aide à la modernisation vers cette aide exceptionnelle et l'immédiate suppression, momentannée, des obligations de modernisation des points de vente pour conserver la qualification.

 

L'UNDP s'est opposé à cette demande jugeant que les fermetures des points de vente n'étaient pas dues majoritairement à des difficultés de trésorerie des points de vente mais à un rejet du système dû à son manque d'attractivité. L'UNDP a soutenu que la modernisation des points de vente était une priorité.

L'AADP a maintenu que la modernisation des points de vente était une nécessité mais qu'en la circonstance la priorité était la sauvegarde du réseau et que l'affectation de ces sommes, même minimes (600€ par point de vente) était primordiale.

La DGMIC a pris note de la demande de l'AADP en précisant toutefois que les moyens du gouvernement étaient actuellement très limités et que l'on ne connaissait pas le montant de l'aide pour l'instant. elle a rappelé qu'en 2009 elle était de 45 M€ mais pour les grèves de 2011 elle avait été

de 15 M€.

Le sujet est donc entre les mains de la DGMIC.

 

Enfin l'AMF est intervenue en demandant ce que nous attendions d'eux. La DGMIC à demandé la mise à l'étude d'une aide pour les kiosquiers (car il n'existe qu'un accord à l'heure actuelle entre l'AMF et les kiosquiers).

En apparté, l'AADP a demandé à l'UNDP que l'on étende ce processus à l'ensemble des points de vente. L'UNDP a répondu que cette demande pouvait s'envisager mais nécessitait une intervenrion directe auprès des élus et non de leurs représentants qui étaient présents aujourd'hui.

 

Pour finir la représentante de l'AMF a posé les vraies questions : une aide pourquoi pas mais à quel titre et reconductible ou ponctuelle, et enfin dans quel délai?

 

La DGMIC a répondu que c'était pour faire face aux difficultés engendrées par les grèves et que le plus vite serait le mieux.

 

L'AADP a précisé que cette réunion était la première d'une série visant à reconsidérer le système de distribution de la Presse afin den assurer la pérennité.

 

La réunion s'est ensuite terminée sur la redéfinition du calendrier des prochaines réunions du fait de uelques modifications d'horaires et de permutation de sujets pour permettre aux différents intervenants de participer.

 

 



21/03/2013

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