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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Fonctionnement du système

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Pour pouvoir faire évoluer notre système il faut bien en comprendre le fonctionnement.
De nombreuses idées fausses ont été soigneusement entretenues pendant longtemps pour masquer la vérité et entretenir le flou afin d'éviter toute remise en question. C'est encore le cas et nous vous laissons le soin d'identifier qui sont les propagateurs de ces idées fausses.

La question du réglage des titres est un exemple révélateur du système.
Qui règle les titres demandez-vous ?
Et personne ne répond, chacun rejetant la responsabilité sur l'autre : éditeurs, messageries, dépositaires.
Ainsi, dans un système aussi régulé on voudrait nous faire croire qu'aucune règle ne régit les réglages de titres.
C'est bien parce qu'il y a un intérêt à cela.
En réalité l'éditeur délègue la chose à divers niveaux tant que cela lui convient et reprend la main s'il n'est pas d'accord. 
Pour nous expliquer le contraire des gens bien intentionnés nous dirons que ce n'est pas si simple.
Ils trouveront tout un tas d'exemples et de contre exemples et la tâche leur sera rendue facile par la diversité des éditeurs et des pouvoirs de ceux-ci.
Pourtant la chose est simple et claire : en dernier ressort c'est l'éditeur qui décide et organise.

Toute la filière fonctionne comme cela.
Les messageries et les dépositaires ne sont que des outils au service des éditeurs.
Ils les utilisent tant qu'ils en ont besoin et s'en séparent aussi rapidement.
C'est d'ailleurs pareil pour nous.

Ceci dit et intégré, nous savons maintenant qui est notre interlocuteur.
C'est important.

Il est nécessaire aussi d'avoir les idées claires sur les méthodes de gestion de la filière.
Les choses sont volontairement maintenues floues pour faciliter les arrangements avec l'interprétation des Lois. Vous noterez qu'il n'est jamais fait référence précisément à un  
article de Loi quelconque.
Notre contrat par exemple ne fait référence ni au code civil ni au code du travail ni à un quelconque autre code. C'est original mais bien arrangeant quand on veut utiliser les avantages de l'un ou de l'autre suivant le sujet auquel on est confronté.
Dans un tel système, les gestionnaires sont en effet souvent confrontés à des discussions. L'imprécision leur donne la souplesse nécessaire pour contourner les obstacles. La résolution des problèmes se fait en toute discrétion, au coup par coup.
Ainsi le CSMP est-il chargé d'aplanir tous les soucis qui pourraient se présenter, sans faire de vagues.
Si vous le sollicitez sur un sujet, il y mettra naturellement d'abord toute la mauvaise volonté voulue, afin de ne pas le traiter, se retranchant derrière le respect de procédures que vous devriez connaître sans en avoir été informés.
Une fois passé ce cap, il négociera avec vous ou plus justement il mettra les messageries représentant les éditeurs en relation avec vous et les épaulera pour vous inciter à abandonner.
Si vous insistez parce que vous êtes dans votre bon droit, vous obtiendrez gain de cause.
Mais cet accord sera fait à titre personnel et il vous sera indiqué que vous n'avez pas le droit de communiquer dessus. Il ne faudrait quand même pas que le reste de la profession connaisse ses droits. Bien sûr c'est faux : seuls les membres du CSMP sont tenus au secret sur les négociations entre les parties. Mais un peu de pression ne nuit pas à la préservation d'un système véreux.
Il serait d'ailleurs souhaitable que tous les accords touchant à la profession soient publiés officiellement au lieu d'être honteusement cachés.

Voilà comment fonctionne notre système.
Pour combattre cela il n'y a pas d'autre alternative que de confronter systématiquement les écrits et les faits au Droit en publiant les résultats obtenus.

Nous nous y attacherons.

Si tu veux la paix, prépare la guerre.

51 appréciations
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Qq précisions supplémentaires sur les réglages :
Ce sont bien les éditeurs qui sont sensés gérer leurs services. Ceux d'entre eux qui ont un portefeuille de titres importants sont assez autonomes, et le font généralement assez bien.
D'autres, n'ayant qu'un ou peu de titres, se reposent totalement sur leur messagerie ; ils considèrent que leur rôle est éditorial et pas commercial, cette tâche revenant à leur messagerie.
Une partie des problèmes de répartition du papier vient du fait qu'éditeurs et messageries sont loin des magasins, utilisent mal les stats, sont théoriques, ne tiennent pas compte des fermetures ponctuelles...
Le dépôt a ces infos, différentes de celles en amont. Tout le monde met son grain de sable et ça coince forcément.
Sans compter que les éditeurs ne sont pas pénalisés en ayant un tirage à 70 % d'invendus. Un tel taux de retour ou d'invendus est insupportable partout dans le commerce, sauf avec la presse.  Surtout que la pratique actuelle veut que 100 % du papier soit distribué aux magasins. Cherchez l'erreur.

113 appréciations
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Je prends connaissance de l'analyse de Descartes et 123456 , ils ont raison sur les réglages des titres , c'est en effet juste la rançon des restructurations qui supriment tous les centres de distribution , au profit des sociétés sous traitantes , alors qu'avant , ils gardaient le papier pour les réassorts , aujourd'hui tous les tirages sont chez nous . Et pour le réassort , il n'y en a pas , c'est ça le progrès ?
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