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Un organisme qui se dit représentatif peut-il cacher à ceux qu'il dit représenter les propositions qu'il fait pour leur compte ?
Peut-il exiger un paiement de ceux qu'ils dit représenter pour que ceux-ci puissent savoir ce qu'il propose en leur nom ?
Evidemment pas ! Ce type de fonctionnement est du commerce pur, pas de la représentation.

Culture Presse ne communique pas publiquement ses propositions mais les réserve aux acheteurs d'Union Presse, journal qui lui appartient. C'est du commerce. Ce n'est pas de la représentation.

De plus, connaissant ce journal propagandiste et la distance qu'il s'autorise avec la réalité, il est évident qu'il ne présente pas les aspects négatifs pour les marchands des propositions qu'il fait. Il n'expliquera naturellement pas que les points de vente pourraient être, si on le suit dans ses propositions, obligés de payer des formations régulièrement. Il ne dira pas non plus que les marchands, dans le contrat que CP souhaite imposer en remplacement de l'ancien, seront obligés d'accepter de stocker des titres à la place du dépositaire et de la messagerie (SADP), sans être rémunérés pour cela. Ni que cela les obligera à gérer eux-mêmes les dates de mise en service de ces titres stockés chez eux. 

Bref, au-delà de l'irréalité de la représentativité de CP sur la base d'un nombre très réduit d'adhérents, c'est le principe même de la représentativité qui est remis en cause par son action au quotidien. 

Union Presse n'est donc pas un journal professionnel comme le sont :
- Pour la librairie : Livres Hebdo
- Pour la Papeterie : PNP ou le Papetier de France
- Pour le tabac : La revue des tabacs 

Mais bel et bien un support syndical qui n'a pas à être imposé aux marchands comme le prévoit le nouveau contrat. 

Que les propositions soient uniquement réservées aux adhérents, pourquoi pas !  
Mais pourquoi en faire commerce, surtout que Union Presse ne peut être acheté à l'unité au n° ou consultable en ligne ?

Dernière modification le mercredi 01 Novembre 2023 à 10:46:15

Pour valider tout accord il faut au minimum 2 signataires, c'est effectivement la légitimité des signataires qui rend un accord respectable ou non, dans notre cas par facilité les acteurs de la distribution de la presse ont toujours pu compter sur la docilité de CP mais cela a été un très mauvais calcul car cela a retardé les réformes indispensables au réseau entrainant aujourd'hui une hécatombe L'ARCEP devra etre vigilante aux propositions faites et bien analyser à qui profite ces propositions car ce sont les marchands qu'il faut sauver au final