www.marchandsdepresse.com

STOP !

Diffuseurs,

Les éditeurs dégagent chaque année plus de 10% de résultat net et nous disent qu?ils ne peuvent pas nous augmenter, nous qui voyons nos confrères fermer les uns après les autres et qui subissons des problèmes de trésorerie par leur faute.
Le Conseil Supérieur est sous leur coupe. La commission du réseau aussi. La Commission des bonnes pratiques aussi. Et ils nous disent qu?ils ne peuvent rien faire ?

Notre syndicat préfère rester dans l?illégalité en ne publiant pas ses comptes car cela mettrait en évidence les raisons de sa soumission.

Le Ministère informé ne réagit pas et perd du temps.

Les éditeurs nous volent notre marché en toute impunité avec des offres d?abonnement que nous ne pouvons même pas proposer à nos clients.

Ils veulent réduire notre nombre et favoriser les GMS.



Nous disons STOP !

Puisque personne ne veut résoudre nos problèmes c?est à nous, diffuseurs, de prendre notre avenir en mains.

Nous avons pris la mesure du problème en rencontrant les différents acteurs (éditeurs, institutionnels, politiques, technocrates). Nous avons favorisé la communication et le dialogue et nous continuerons à le faire. Nous maintiendrons, tant que possible, le contact mais les choses doivent avancer plus vite et nos problèmes doivent être pris plus au sérieux qu?ils ne le sont aujourd?hui.

Puisque la parole ne suffit pas, ils ne nous laissent pas d?autre alternative que d?agir.

Assez !
Assez de promesses! Assez de voeux pieux !
Assez d?annonces nonsuivies d?effets !

Nous ne pouvons plus attendre !


La revalorisation de nos rémunérations n?est jamais venue.

La pérennisation de nos commerces n?a pas été entreprise.
L?amélioration de nos conditions de travail n?a pas vu le jour.


Nous n?ignorions pas que la filière de la presse est en cours de transformation. Nous en savons les causes.
La concurrence déloyale qui est menée à l?heure actuelle par les éditeurs avec leur politique d?abonnement n?est cependant pas acceptable.La concurrence effrénée que les éditeurs se mènent actuellement détruit notre réseau.

Les aides qu?ils perçoivent ne doivent pas servir à cela.

Pendant que l?on discute sur le sort de 1200 ouvriers du livre, tout le monde ignore la fermeture de 1100 points de vente dans l?année ce qui représente 3 fois plus de travailleurs directs.

Ce n?est pas acceptable.

L?assortiment, que l?on nous avait promis comme la première pierre de la solution à nos problèmes, est mort-né. Attendu pendant des années alors que la conjoncture devenait de plus en plus défavorable, il a été dévoyé de son fondement et n?est même pas mis en place. Certains nous conseillent encore de croire en lui (et en eux) ? Il faut dire qu?ils sont moins concernés que nous ne le sommes.

Dans ces conditions, le plafonnement, seconde étape de la Terre Promise par nos conseillers, n?est pas prêt de voir le jour et ne sera pas plus utile.


Notre métier est viable.

Les évolutions technologiques, structurelles et conjoncturelles peuvent être prises en compte et les adaptations nécessaires peuvent être mises en ?uvre. Nous avons des propositions de solutions.

Amis Diffuseurs,


- Avenir incertain
- Fournitures excessives
- Trésoreries ponctionnées
- Rémunération insuffisante
- La GMS s'impose et nous condamne
- Sans cesse de nouvelles contraintes sans compensation
- Créations anarchiques de points de ventes PVC, GMS ect..
- Multitude de fermetures de points de ventes traditionnels (2 par jour)
- Concurrence déloyale des abonnements
- Aucun syndicat s'inquiète de nos difficultés
- Aucun syndicat propose des solutions
- Aucun syndicat defend nos interets
- Notre profession se meurt

- Ect....

CELA SUFFIT !


Il est temps de prendre notre avenir entre vos mains.


Comment, sans jamais consulter la base ni même l?informer préalablement, un syndicat peut-il prendre position sur tous les sujets engageant durablement tous les diffuseurs (y compris les non-adhérents) et, qui plus est, les met devant le fait accompli après signature d?accords en leur nom.
Personne, mieux que nous, diffuseurs, ne peut savoir ce qui est bon pour nous et ce que nous voulons défendre.

Enfin, après tant d?années passées à faire confiance et à subir les dévoiements du système, des diffuseurs, comme vous, ont décidé de lancer un mouvement de grande ampleur pour nous faire entendre et écouter.
Des actions d?une envergure jamais égalée par le passé sont initiées. D?autres sont à venir. Jamais depuis 60 ans un tel mouvement n?avait vu le jour. Votre participation est nécessaire. Maintenant.

Rejoignez-nous en envoyant vos coordonnées à presse2012@sfr.fr N'hésitez pas, apportez votre soutien en nous contatctant.



Cette boite mail nous permettra de nous rassembler, de rassembler tous les diffuseurs qui souhaitent participer à la vie de leur profession et à la construction de leur avenir.



Amicalement Votre

AADP, Presse 2012, Pouvez-vous mettre en ligne un document téléchargable que nous pourrions distribuer à nos collègues lors de nos déplacements.

Nous nous déplacons en ville ou en campagne nous pouvons distribuer ce document ou le mettre sous la porte.
Nous nous rendons en province et passons devant des marchands de presse, nous pouvons distribuer ce document ou le mettre sous la porte.

Distribuons largement un document à toutes les Plumes Presse de France,
pour que nous ne restions plus "les plumés de la presse"

Neiges

Tu devrais "mailer" ce post à tout notre fichier presse2012 !
Aujourd'hui si possible, car jeudi 3/10 faut mailer l'appel au boycott de ELLE Man !

Dernière modification le 01-10-2013 à 09:03:59

Derni?re modification le 01-10-2013 ? 09:06:40

je constate sur FB un changement d'attitude vis à vis des dépôts.
bon nombre de diffuseurs (undp, c'est bizarre) avaient la chance de pouvoir travailler sans pb avec leurs dépôts.
depuis le bouleversement dans la distribution ,les rapports ont changé et cela commence à grincer des dents.
ces diffuseurs se demandaient pourquoi on revendiquait ,ils commencent à comprendre.

Des changements, il y en a partout.
Certains dépôts SOPROCOM commencent à choisir leur diffuseurs, refusant d'approvisionner les autres par mesure d'économie, sans indemnisation.
Les syndiqués du Livre CGT ne se soutiennent plus entre SAD et SOPROCOM.
Certains éditeurs lancent une procédure judiciaire contre les messageries.
Mondadori commence à rapatrier vers PRESSTALIS les titres qu'il avait transférés vers les MLP.
L'Etat freine sur l'attribution des aides.
Certains gros éditeurs négocient leur sortie.

La filière tourne en rond et ne résout pas ses problèmes, chacun des décideurs attendant que l'autre lâche, Certains espérant pouvoir valoriser les aides éventuellement obtenues dans le prix de vente de leurs entreprises.
En attendant , les diffuseurs tombent et personne ne leur vient en aide.

neiges, beau laius, ma foi... mais quand tu parles d'illégalité ou de légitimité, il faut faire attention...
Car dans vos prochaines réunions avec la DGMIC ou d'autres, la légitimité des représentants de l'AADP devra rester dans la légalité... Lors de réunions , c'est le président ou son bureau qui représentent l'UNDP et pas n'importe quel quidam, je pense que les administrations concernées feront attention à la légitimité des representants de l'AADP (président ou son bureau et pas X ou Y non légitime, ni légal...)

Si les diffuseurs réagissait un peu, nous n'en serions pas là!!
Bougez-vous, il y a le feu!!!!!

Willy, il faut arrêter de véhiculer les mensonges qui vous sont assénés à longueur de journée par des individus orientés.
L'AADP a constamment été représentée par son porte parole qui détenait un pouvoir de son Président pour cela, lequel Président l'accompagnait parfois.
Alors, soit vous croyez à ce que vous dites et cela est dommage pour vous de faire preuve de tant de simplicité soit vous n'y croyez pas et c'est de la propagande sans intérêt.
Quoi qu'il en soit cela n'apporte rien à la défense des diffuseurs.
N'est ce pas pour cela que vous êtes parmi nous ?

Expliquez-nous plutôt la position de notre syndicat pour assurer la défense des quinze diffuseurs de Dordogne à qui le dépôt local a envoyé une lettre les informant de sa décision unilatérale de rompre le contrat qui le lie à ces diffuseurs.

La verité, toujours la vérité, rien que la vérité