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Les régies publicitaires vont bien.
Lisez cet article de MEDIAPART pour comprendre où vont les rémunérations que vous pourriez toucher.
Et que l'on cesse de nous dire que les éditeurs vont mal.
les régies 

On ne lit pas la même chose...dans cet article que vous mettez en ligne, il est bien précisé que les régies publicitaires gagnent de l'argent, mais que les éditeurs en perdent.
L'article a beau dater de plus de 5 ans, il est encore d'actualité, mais sur 700 éditeurs, seule une pincée fait appel à une régie qui leur brasse plus d'argent que nécessaire.
Et n'oubliez pas non plus qu'une partie des sommes passée en pub vise à faire acheter la presse aussi dans les magasins...
L'édition papier (presse comme livre) va mal ou très mal.  Son avenir est plus que menacé, et ce n'est pas nouveau.
Quel  intérêt trouvez vous à vouloir dépouiller la matière première qui est dans votre magasin à la place des intermédiaires inutiles ?

Effectivement on ne lit pas la même chose.
L'article dit clairement que les régies ont été créées pour contourner la Loi Sapin en séparant une activité bénéficiaire (la vente de pub) d'une activité déficitaire (l'édition/distribution).
Ce sont les éditeurs qui l'ont organisé pour maîtriser leur résultat imposable.

Vous nous parlez des petits éditeurs alors que vous savez fort bien qu'ils ne sont pour rien dans l'organisation du système.  
Les décideurs sont les éditeurs constituant le bureau du CSMP, à l'exception de son Président.
c'est eux qui font la pluie et le beau temps. C'est eux qui pleurent qu'ils ont besoin de subventions pour continuer. C'est eux qui gagnent de l'argent et ne veulent surtout pas nous en donner. C'est encore eux qui refusent de se mettre autour de la table pour ne serait-ce que résoudre les problèmes quotidiens.

La presse va mal ?
La situation est difficile à en croire les principaux éditeurs. Cela n?empêche pas ces dirigeants de prendre des salaires très importants. Mais cela justifie les demandes d?aides de l?Etat. Cela justifie aussi la nécessité de licencier dont il ne faudrait pas croire que c?est l?évolution technologique et les regroupements qui le permettent.

Cela n?empêche pas les rachats de se multiplier. Comme quoi,la dure adversité n?effraie pas les repreneurs. A croire que la notion de difficulté n?est pas la même pour tous car les marchands de presse ne trouvent pas de repreneurs, eux. L?intérêt doit être moindre.

Cela s?explique peut-être par les résultats dégagés par les régies publicitaires qui, consolidés avec les pertes maîtrisées des éditions ne paient pas d?impôts.

Cela s?explique peut-être aussi par une réalité très différente du message répété en permanence.

En attendant, les magasins de presse ferment par centaines,faute de rentabilité et par conséquence, de repreneurs.

Exemple de plus, hier encore. Un collègue en galerie (qui marche bien) d'un Leclerc local passe me voir pour me dire qu'il transforme sa presse-FDJ-carterie en sandwicherie. Avec l'accord du boss de la galerie !
Il est dégouté d'avoir "perdu" la valeur de son fonds commercial, mais compte s'en re-créer un autre, grâce à un nouvel environnement qu'il pourra capter par un resto tout proche qui arrête la vente à emporter... Le taf était à reprendre par qqn. Il a su se positionner. Il ne faut pas rater les opportunités, surtout en galeries où la liberté est réduite par rapport au baux.
Il payait un CDI, a toujours payé tous ses fournisseurs, mais lui n'en vivait pas depuis des années.
La galerie se débrouille pour conserver la FDJ, mais pas d'info pour le sort de la presse.

Dernière modification le vendredi 31 Juillet 2015 à 11:33:05