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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Et si on vivait avec notre temps, avec les moyens dont nous disposons déjà...
MagCreu

Amis diffuseurs,Nous sommes dans une société de consommation, pour certains achats, vous comme moi, on choisit nos points de ventes en fonction de la disponibilité des produits. Quand, j'ai envie de manger du cassolet, je n'ai pas envie qu'on me propose un plat de lentilles en substitution... Un constat qui me navre, nous disposons d'un système de logistique, parmis les plus performents. Chaque messagerie, sait où se situe les ventes, pratiquement en temps réel, une livraison quotidienne. Même la grande distribution n'arrive pas forcément à une telle prouesse.Quelle frustration, que de dire à l'un de nos clients, votre magazine, on ne l'a pas, on a aucune garantie de pouvoir vous le fournir. Quelle frustration que de constater que malgrès tout, des invendus existent, sur ces magazines. Que répondre à nos clients, enchanté par telle ou telle collection, quand ils nous demandent une garantie de pouvoir être fourni jusqu'à son terme...Les données sont là, pour un très grand nombre d'entre nous, nous remontons nos ventes quotidiennement. La logistique est là, un simple bon vouloir, nous sommes fournis en 2 jours. Mais le hic, c'est les abérations du système. Pour explication, je suis en galerie marchande, donc tributaire de l'opération commerciale de l'enseigne. Ben tantôt, ils envoutent plus que leur concurrent, ma fréquantation est accru, mais pas assez de papier à fournir, tantôt, l'enseigne pert le combat, prétor de stock... Ne pas exploiter ces infos, pour du transfert quotidien, c'est, je pense, du perdant perdant. Je pers des clients qui se lassent, de ne pas trouver leur titre, qui finalement, se rabattent sur internetJe ne gagne rien, parce que même si la fréquentation augmente, je n'ai pas plus à vendreIls ne gagnent rien (les éditeurs), faute de constater que notre clientèle est mobile, ils loupent des ventes. Bien plus qu'une revalorisation de nos commissions, je pense que le vrai combat, c'est la flexibilité. Pas un truc, genre retours facultatifs, comme dans le temps, mais un rappel prématuré, fait par le dépot, au vu des ventes réalisées, pour suivre notre clientèle...Là, je pense que pour nous tous, il y a beaucoup à gagner.Alors si nos messageries comprenaient çà, je pense qu'on irait dans le bon sens. 
laky38

Bien plus qu'une revalorisation de nos commissions, je pense que le vrai combat, c'est la flexibilité

Le vrai combat c'est avant tout une véritable revalorisation de nos commissions et pas les miettes du rapport DIGNE.
Pour ce qui est "des bonnes quantités au bon endroit", c'est clairement le fruit de l'incompétence des messageries .
Chez moi le produit d'appel depuis 2ans n'est plus la presse mais la FDJ !
MagCreu

La FDJ, parlons en... Un autre combat. Je dépends de deux courtiers, deux points de vente. L'un vi dans une villa de luxe, l'autre s'achète un avion... Rien que ça... 

Chez moi, ça reste un peu près équilibré, habitant en zone frontalière, beaucoup beaucoup de morts (en raison d'un autre truc qui ne me concerne pas, la concurrence du tabac, transfrontalière). 

Mais quel frustration de dire à un client, le mercredi, je n'ai plus de nous deux... (c'est pas un scoop, ça parait le mardi...). Un avantage, un dépositaire indépendant, qui se démène, mais pas en mesure de faire des miracles. Ben sur, je ne parle même pas de l'impossibilité de vendre le moindre programme télé, dès le vendredi après midi... 

Le dépôt se bat, il modifie mes services, mais au meilleur des cas, ça ne tient qu'une semaine, les éditeurs, aillant tout pouvoir. (ils ont tout pouvoir, mais ignore que mon concurrent, situé à 2 minutes de route, il a mis la clé sous la porte). Ben oui, vu d'Italie, c'est un peu flou (Télé Star mène la danse chez nous)
MagCreu

Normalement, il y aurait de la place pour tout le monde, si les messageries savaient exploiter la mine d'information dont elles disposent. Malheureusement, (au final, surtout pour eux), la mort des uns ne fait même pas le bonheur des autres, juste des ventes perdues... 
MagCreu

A titre d'exemple, j'adore l'idée de Zeens, comme l'idée Trouverlapresse.com, d'antant, mais cette lutte fratricide, Presstalis/MLP, ça ne sert pas trop au schmilblick... Nos clients, ils s'en foutent de savoir que c'est un titre Presstalis ou MLP, ils ont envie de leur magazine...
MagCreu

On dispose d'un réseau formidable, mais il n'est pas exploité, quel dommage... Normalement, même internet, ça devrait être un atout pour nous...
MagCreu

Quand j'entends de nos messageries qu'on doit se diversifier avec tel ou tel prestataire internet, je deviens fou. Je me dis, comment c'est possible... Elles sont en mesure de nous fournir, au quotidien, avec efficacité, même l'inutile, mais ne savent pas gérer les livraisons internet. Si ça, c'est pas une preuve qu'on peut faire mieux... Un réseau efficace, mais vraiment sous exploité, compte tenu de l'air du temps
MagCreu

Amis diffuseur, je pense que le combat de demain, c'est surtout de leur ouvrir les yeux. La rémunération de la presse, c'est une chose, mais leur expliquer la diversité de notre métier, c'est aussi un truc qui peux garantir notre avenir. Je pense, peut être naïvement, que plus qu'une valorisation de nos comms, on gagnerait à profiter d'une logistique sous exploitée

51 appréciations
Hors-ligne
Pour ne pas laisser cet exposé sans réaction, je dirais que Presstalis n'aurait jamais dû fabriquer et développer un outils très cher, trop cher.
Que dire d'une activité commerciale dont "l'opérateur" se réserve d'emblée une part majeure de la valeur ajoutée qui sera produite ? Presstalis n'est qu'un intermédiaire, qui sous traite déja énormément.  Dans n'importe quel domaine, ce sont les fabricants et les vendeurs qui se répartissent cette valeur. Le coût du transport reste partout mineur. Et pour la presse, pas de transformation, pas de papier périssable, pas de chaine du froid, pas de fragilité particulière...
Et bien, on arrive en France à entretenir un intermédiaire qui plombe tout, y compris les finances publiques. On est les seuls au monde, c'est pas un exploit, ça ?
Créer une alternative qui ne garderait que ce qui est utile dans l'intérêt général, en abandonnant purement le reste, est la seule lueur d'espoir pour que l'on puisse vivre de ce métier.
La question : est-il encore temps ?

Dernière modification le lundi 08 Juin 2015 à 17:41:46
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