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1233456, si nous sommes d'accord sur la réduction du linéaire,vous êtes gonflé de vous exprimer ainsi et de vous poser en donneur de leçons après vos années passées, en qualité de cadre, à l'undp, Undp muette, opaque sur tous les problèmes majeurs de la profession.

Pas étonnant que vous me qualifiez de "donneur de leçon", puisque vous êtes imperméables à tout ce que vous ne connaissez pas.
Mais il y a ici des diffuseurs qui ne veulent pas stagner, et qui posent des questions. Qui sont ouverts pour des conseils. On trouve ici bien plus de ressentiments et de jugements de peu de  valeurs que de bons tuyaux....vous le reconnaissez vous-mêmes pour la réduc. de linéaire !
Chacun peut apporter les siens, selon son vécu, ses compétences....
Soyez plutôt utile au réseau, si c'est possible, que de perdre du temps sur moi.

En l'occurrence votre conseil est mauvais.
Chacun peut décider d'arrêter de vendre la presse si son environnement le lui permet.
Mais tout le monde ne le peut pas.
Pour ceux-là il n'est pas sérieux de leur expliquer qu'ils ont des droits qu'ils ne peuvent pas faire appliquer.
Avoir des droits c'est bien mais il faut être en mesure de les faire appliquer.

Rien de personnel là-dedans. Juste du pragmatisme.

Descartes, je répondais directement à Neiges.
Pour le reste, ce sont des idées, plus que des conseils formels, en réponse à ce qui est dit ou demandé, et que chacun prend comme il veut.
Si nos qq lecteurs préfèrent aller devant la justice comme vous le suggérez pour la réduc. de linéaire, permettez moi de dire que c'est une énorme ânnerie que vous leur proposez. Vous vous plaignez sans arrêt que vos droits sont sans cesse bafoués par la profession.
La question est la réduction de linéaire. Et c'est très simple à résoudre avec la bonne méthode.
C'est ça votre pragmatisme, alors qu'il est plus efficace de faire autrement ?

A date et officiellement , il n' y a pas de possibilité de réduire le linéaire .
L'objectif d'une demande officielle de réduction de linéaire était le suivant :
 le marché de la presse n'est plus ce qu'il était, l'abonnement conjugué à une baisse des ventes ne nous permettent plus à ce jour d'octroyer le meme espace dans nos magasins à ce produit.
Je veux donc recevoir moins de titres car moins d'espace.
Le refus du CSMP provoque 2  réactions au choix :

-l’arrêt total de la presse : il faut mesurer l'impact sur le flux client.
-la mise en réserve des titres et la récupération de l'espace pour un développement d'autres activités.

Vous nous dites qu'il n'a pas d'accord à demander : c'est exact, il est maître chez lui.
Mais s'il n'a pas la place de stocker l'excédent qu'il reçoit par rapport au rayon qu'il conserve, que doit il faire selon vous ?

Je l'ai déja dit : demander à son dépositaire de livrer en fonction de x mètres linéaires dédiés à la presse, tel qu'ils est sensé le faire par contrat. S'il est intelligent, il comprendra que son intérêt est d'entendre la demande, sinon, ce sera encore un magasin qui fermera à terme.
Rendons nous compte à quel point le niveau du métier se situe ! La contrainte forcée de ses clients diffuseurs, l'esclavage moderne.
Et l'un dans l'autre, leur attitude paye (pour eux), car le réseau est soumis et encore plus frileux qu'eux.
Autre chose : les problèmes de trésorerie en cas de non mise en vente sont bien moins pénalisantes que de laisser pourrir une mauvaise offre, surtout si elle peut être remplacée par qqch de plus rentable.

Vous êtes dépassé.
Aujourd'hui vous pouvez demander ce que vous voulez à votre dépositaire mais vous n'obtiendrez rien. Ce sont les éditeurs qui imposent les quantités via les plateformes qui les préparent. Le dépositaire n'est plus rien dans la chaîne décisionnelle.

Les personnels des dépôts craignent le licenciement à tout moment, y compris le dépositaire lui-même. Ils n'ont pas intérêt à bouger une oreille et se font tout petit en espérant passer le plus longtemps possible entre les gouttes.

Par ailleurs, vous parlez de trésorerie mais ne prenez pas en compte la question de la nécessaire place de stockage que tout le monde n'a pas à sa disposition.

Dépassé ?
Parce qu'un dépôt avait plus de marge de manoeuvre avant ? Non.
Parce que ce dépôt décidait des quantités avant ? Non.
Si vous considérez que la place pour stocker le papier non mis en rayon est le principal problème, là oui, je suis dépassé...comme bien d'autres alors.

Les dépôts indépendants, qui étaient plus nombreux par le passé, connaissaient les membres de leur réseau et géraient les quantités par point de vente en fonction de leur intérêt, même si beaucoup ne transgressaient pas la règle du 'tout distribuer' en raison de problèmes potentiels de trésorerie.
Les éditeurs faisaient des réglages que ces dépositaires modifiaient à la marge.
Aujourd'hui ils n'en ont plus la possibilité.
Ce sont les éditeurs qui décident des réglages (pour les plus importants), les plateformes les préparent et les envoient sans que quiconque puisse y toucher.
Alors, oui les dépositaires avaient plus de marge avant.

La place pour stocker le papier inutile est un réel problème pour de nombreux magasins que nous ne pouvons pas ignorer. Seuls ceux qui ont de la place peuvent se permettre de stocker inutilement et donc se moquer des quantités servies (hors travail inutile rendu nécessaire).
 

pour gagner de la place, je viens de réhausser mes îlots en changeant les pieds.
Je viens de gagner 10 ml pour +/- 100€.

Les marchands n'obtenant pas de réponse positive à la réduction de leur linéaire mais qui en tout état de cause le font possèdent la possibilité "légale" de réduire leurs fournis.

Ces marchands doivent retourner à leur dépôt ou sad tous les titres hors-presse les AL, EY, PP, qu'ils ne souhaitent pas vendre.