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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse


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La question n'est pas de se croire plus fort que d'autres mais de défendre son marché.
Nous le faisons et sommes les seuls.
La multiplication des canaux de vente sera évidemment défavorable aux magasins.
Personne ne le nie; une adaptation est nécessaire.
Mais celle-ci ne peut se faire que si la gouvernance de la filière change.
Nous travaillons dans ce sens.

Les marges de manoeuvre sont importantes si l'on remet l'économie de cette filière dans le bon sens et que l'on ne laisse pas quelques acteurs en profiter aux dépends des autres.
Rien que la normalisation qualité ISO permettrait, au bas mot, d'économiser 50 M€ par an.
Encore faut il que les éditeurs qui dirigent ne s'y opposent pas. 
Il va être intéressant de voir comment ils justifient leur opposition à ce projet.
Car c'est une chose que de déclarer que l'abonnement n'est pas un concurrent de la vente au numéro mais il est plus difficile d'expliquer qu'on ne recherche pas les économies.
Vous faites une fixation sur Presstalis qui n'est qu'un acteur secondaire.
Certes vu de notre côté cette messagerie fonctionne relativement mal et pour un coût très élevé. Mais elle fait ce qu'on lui demande de faire, avec les moyens qu'on lui accorde.
On peut regretter effectivement le manque de considération accordée aux marchands mais encore une fois, ce n'est que le reflet du désintérêt des principaux éditeurs pour les marchands. Ceux-ci nous considèrent comme des parasites qui vivent sur leur dos et pas comme des acteurs commerciaux qui leur apportent des ventes. Tant que cet état d'esprit sera toléré nous n'avancerons pas et même reculerons, eux comme nous. il n'y a que dans la trouvaille de synergies que la filière peut se redresser et avoir un avenir. espérons que l'Etat comprenne cela.
Ceci est à une échelle qui nous dépasse à titre individuel et ne préjuge nullement de ce que chacun doit faire dans la circonstance.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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C'est inéluctable ? Sauf si les marchands se mobilisent , ils ont besoin encore de nos magasins et Kiosque pour déverser les tirages , sinon comment pourraient ils vendre la pub et l'affichage , de ce qu'il en reste pour nous aider aux ventes ? Aujourd'hui les tirage sont en majorité chez nous , par conséquent nous pouvons les déposséder de leurs ventes et surtout de leurs annonceurs en ciblant les gros éditeurs , notre position est affaiblie par notre division et notre manque d'implication, sinon nous sommes une force stratégique qui pourrait déstabiliser toute la filière en prendre conscience s'organiser et agir n'est pas si innacessible , je le crois et le pense de plus en plus au regard de la dégradation d'aujourd'hui, nous n'avons jamais travaillé dans des conditions pareilles ! Plus rien ne fonctionne correctement, les livraisons , les credits d'invendus, les bacs , le site etc, c'est vraiment n'importe quoi ! Maintenant vous devez la veille pour le lendemain le samedi prévenir sur les bordereaux d'invendus de vos ouvertures ou fermeture pour les jours fériés et seulement ce jours là et sur ce seul support , alors que les marchands pourraient être en week end aussi , mais ils pensent que nous devrions tous travailler 7 jours / 7 et 365 par an ? Qui peut bien mettre en place une telle aberration sans se soucier des individus... les Messageries ! Nos remplaçants , nos vendeurs ne sont pas habilités à répondre à notre place , cette Messageries travaille seule dans l'urgence de tout et impose dans l'urgence à ses esclaves d'exécuter comme tout l'arrange , mais traiter les réclamations n'est pas une urgence , 2 ou trois mois devient même la règle , parce qu'on insiste en plus à réclamer plusieurs fois ? Le vrai joyeux bordel !

Affirmer que Presstalis n'est qu'un acteur secondaire...c'est de l'humour ?
Cette entreprise vit grâce à son rôle primordial dans le passé. Aujourd'hui, elle n'est plus du tout adaptée ; c'est une catastrophe économique que les Pouvoirs Publics n'osent traiter comme n'importe quelle entreprise d'utilité publique en quasi monopole.
Sur 100 euros de presse vendus, voyez ce qui va à la messagerie ; même en décomptant la logistique (incompressible) et le flux informatique, il s'en perd beaucoup trop.
Une étude il y a qq années avait bien montré que pour le même service rendu, une organisation adaptée générerait beaucoup d'économies, qui pourraient enfin aller vers les éditeurs et le réseau.
Tout est là. Pourquoi le nier ?

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Qui dit qu'il est un acteur secondaire ? Non il est l'acteur principal et c'est celui qui prend aussi le plus d'argent , mais justement les restructurations successives n'ont rien changé pour le reste de la filière, puisque c'est toujours pire et comme ils sont les principaux acteurs nous ressentons très fortement leurs dis fonctionnements au point aujourd'hui, où nous ne maîtrisons même plus le remboursement de nos réclamations qui sont tout à fait justifiées , parce que c'est totalement faux que les invendus sont contrôlés dans de bonnes conditions , les sources d'erreurs sont multiples , nous sommes allés voir comme bien d'autres Coligo pour juger , mais la politique des Messageries sera d'adapter d'améliorer leur système , mais cette période longue et transitoire se fera financièrement sur le dos du réseau , jusqu'à ce que se soit correct voir parfait , en attendant nous paierons et essuyons les plâtres , sauf si nous disons "Basta " .

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Une messagerie, aussi puissante qu'elle soit, n'est que l'outil des coopératives d'éditeurs qui la dirigent. La gestion de celle-ci repose sur la division de ces éditeurs par la direction de la messagerie en accordant des avantages à l'un ou à l'autre. c'est une fuite en avant vers les pertes. Mais c'est de la responsabilité des éditeurs qui gèrent selon leur intérêt individuel au lieu de s'entendre pour avoir un système efficace et pérenne.

Nous en avons la démonstration avec le scandale des barèmes.
C'est la Loi Bichet qui a créée cette situation en confiant le pouvoir aux seuls éditeurs sans mettre en place de contre-pouvoir ni de réel contrôle.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Quand un outils est cassé, on le change.
Sauf qu'ici, ce ne sont pas les éditeurs, mais l'Etat qui y met beaucoup d'argent à leur place, sans oser exiger plus d'efficacité. Par peur de se voir accuser d'atteinte à la liberté de la presse.
Pourquoi casseraient-ils eux mêmes leur pompe à fric public ?
La demande -l'exigeance- doit venir des parlementaires, soucieux de l'argent public, et des diffuseurs, soucieux du leur.
En ce jour de défense de la langue française, on  pourrait dire..."soucieux du leurre" !

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La demande -l'exigeance- doit venir des parlementaires, soucieux de l'argent public, et des diffuseurs, .......

de leur organisation professionnelle représentative......
Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite (Henri Ford)

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Ne pas mettre tous les éditeurs dans le même panier.
Ils sont tous différents et agissent chacun selon ce qu'ils estiment être leur intérêt personnel.
Il faut travailler sur tous les axes. Politiques, institutionnels, éditeurs, et tous les autres acteurs.
C'est ce que nous avons entrepris.
Même si ce n'est pas encore apparent, cela semble fonctionner.
Nous en verrons les premiers signes bientôt.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Neiges,
La demande, l'idée, ou le besoin de remplacer Presstalis, ou les 2 messageries, par une structure adaptée qui serait forcément moins chère, n'est pas dans les tuyaux de l'undp, ni des vôtres, me semble-t-il.
Si vous donnez du crédit à la demande, ça nous fait au moins un point commun.
Descartes,
Vos lignes me rappellent à la lettre près, ce que j'ai entendu pendant des années...

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La différence réside dans le choix des éditeurs.
Pour les "majors"  nous ne sommes que des parasites, même s'ils se disent nos meilleurs amis.
Pour les autres nous sommes utiles ou indispensables.
Cela fait une différence.

Vos collègues du pseudo syndicat ont délibérément choisi de servir les "majors" en échange de certains avantages pour leur paroisse dont n'ont pas profité les marchands dans leur ensemble.

En tant qu'indépendants nous ne pouvions faire ce choix qui nous menait dans une impasse.
Aujourd'hui il y a une prise de conscience de tous ces éditeurs devant la situation et, au vu des orientations imposées par leurs grands confrères aux commandes.
Les états d'esprit changent. L'indifférence et le laxisme sont moins de mise et l'implication commence. Regardez le changement de gouvernance de MLP. C'est significatif. Regardez ce qu'ils ont osé faire (mise en évidence des malversations, blocage du SIC dans sa forme abyssale). Après des années de passivité le temps des remises en question n'est pas loin ... 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Si l'ensemble des éditeurs qui subissent le pouvoir de la minorité de leurs confrères, spoliant leur indépendance, s'organisent pour s'opposer à un système totalement monopolistique anti démocratique anti concurrentiel ect , aidés par les marchands de France s'ils veulent bien ouvrir les yeux et s'impliquer un peu, je pense qu'ils ne pourront plus mener la danse que pour leurs seuls intérêts , ces éditeurs en masse doivent aussi alerter les pouvoirs publics, rencontrer les associations et syndicats de marchands , qui leurs feront un bon accueil !

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Il est évident que petits éditeurs et marchands doivent se rallier, nous prêchons dans la même paroisse.. Comme vous le savez, rassembler les marchands n'est pas chose simple, mais fédérer les petits éditeurs en est une autre. Car à l'exemple des marchands de presse, les éditeurs qui ne font parti d'un groupe éditorial plus ou moins puissant (je pense aux groupes de presse régionaux qui pour certains sont encore indépendants, mais pas pour longtemps!) les "petits" sont encore plus isolés, chacun de son côté, dans son petit bureau avec pour urgence quotidienne: la survie. Je suis tout à fait d'accord avec Descartes chacun voit son intérêt personnel. Peur du lendemain ou des conséquences directes d'une action engagée dont les résultats ne seront bénéfiques qu'à long ou moyen terme? Même si effectivement les éditeurs sont conscients des limites de ce système révolu franchies impunément et depuis longtemps par les gros groupes et les messageries qui en dépendent. De plus, nous sommes face au numérique dont on n'a pas encore trouvé les clés commerciales mais c'est en marche. Nous devons aussi chacun appréhender cette nouvelle conception du marché de la presse qui nous concerne tous dans un avenir très proche et prendre très au sérieux ce tournant au risque de tout perdre.  Ça va aller vite, très vite..

quelle part de votre CA presse est générée par les petits et moyens éditeurs ?

Le système informatique ne permet pas de répondre à la question.



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