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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Ce n'est pas nous qui le disons ...

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mais la Lettre A du 5 janvier 2017, dans sa rubrique Journalistes & Médias, écrit :
"Les éditeurs augmentent les prix de leurs journaux papier pour stimuler les abonnements numériques.
Ainsi donc ils nous dépossèdent du marché qu'ils nous ont confié.
Mais naturellement ils n'ont aucun engagement envers nous.

et l'article poursuit :"A la clé : des économies de coûts d'impression et de distribution".
Tout est dit.
Mesdames et messieurs les diffuseurs (tant aimés et soutenus par les éditeurs) vous pouvez crever.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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LA PRESSE.CA
Publié le 04 janvier 2016 à 13h36 | Mis à jour le 04 janvier 2016 à 13h36



http://www.lapresse.ca/arts/medias/201601/04/01-4936340-les-quotidiens-nationaux-francais-augmentent-leurs-prix.php

Les quotidiens nationaux français augmentent leurs prix
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En passant de 2,20 à 2,40 euros (3,30 à 3,60 $) le 1er janvier, Le Monde est devenu le quotidien le plus cher. Il coûtait un euro de moins en 2010.
PHOTO ARCHIVES LA PRESSE

TAIMAZ SZIRNIKS
Agence France-Presse
Paris

Les quotidiens nationaux deviennent de plus en plus chers en kiosque, poussant de plus en plus de lecteurs vers le numérique dont les abonnements sont vendus beaucoup moins coûteux.
Les deux quotidiens les plus vendus de France, Le Figaro et Le Monde, augmentent leur prix de vente au numéro de 20 centimes en ce début d'année. Vendu à 2,40 euros (3,60 $), Le Mondedevient le quotidien le plus cher, alors qu'il coûtait un euro de moins en 2010.
La Croix et le JDD ont aussi augmenté le prix de leur version papier de 20 centimes, et Les Échos de 10 centimes, à 2,30 euros.
Ces augmentations régulières doivent compenser en partie la baisse des ventes en kiosque de l'ordre de 10% en 2015 pour les quotidiens nationaux et le repli des annonceurs.

Selon l'Institut de recherches et d'études publicitaires, la presse imprimée a vu reculer ses recettes publicitaires de 7,9% sur les 9 premiers mois de 2015. Et c'est dans les quotidiens nationaux que ce repli est le plus marqué (-12,4%).

Si les journaux papier sont chers, ils sont aussi plus difficiles à trouver. Quelque 4000 points de vente ont fermé depuis 2010, selon l'Union nationale des diffuseurs de presse. Il en restait environ 25 000 en 2015.
Du côté du Monde, l'augmentation du prix en kiosque permet d'investir «dans la qualité et la quantité de son équipe de journalistes», souligne Louis Dreyfus, président du directoire du groupe Le Monde.
Le groupe a recruté en 2015 et fermé son imprimerie historique d'Ivry-sur-Seine, qui plombait ses comptes.
Louis Dreyfus annonce ainsi un chiffre d'affaires stable en 2015, pour la première fois depuis sept ans, et un résultat d'exploitation de 6 millions d'euros, hors imprimerie.
«Un produit de luxe?»

Limité aux abonnements et aux achats occasionnels, le journal papier va devenir «un produit de luxe, de moins en moins diffusé», selon l'historien de la presse Patrick Eveno.
Les éditeurs de journaux continuent de miser sur les abonnements dont les recettes sont assurées, même s'ils sont moins rémunérateurs que les ventes en kiosque car offerts à prix cassés. Une formule comprenant un accès complet aux versions papier et numérique coûte environ un tiers du prix de vente en kiosque.

Les éditeurs veulent «faire passer tous les lecteurs vers le numérique, dans cinq ou dix ans», tout en évitant une hausse des prix brutale qui les ferait fuir, analyse Patrick Eveno.
«Tout augmente: les coûts de diffusion, le prix du papier», note Sophie Gourmelen, directrice de la diffusion des Echos, qui suivent «depuis plusieurs années une stratégie progressive d'augmentation du tarif au numéro» en kiosque.

Si les ventes en kiosque du quotidien économique ont baissé de 11% en 2015, les ventes numériques, elles, ont augmenté de 40% et représentent désormais 30% de sa diffusion, selon Sophie Gourmelen.
Malgré des ventes en kiosque en baisse d'environ 10% sur 2015, Le Monde continue de miser aussi sur le papier.
«Les publics du numérique et du papier ne sont pas les mêmes», assure Louis Dreyfus, confirmant que les jeunes sont des acheteurs de papier plus épisodiques. «Mais dès qu'il y a une actualité exceptionnelle, les lecteurs reviennent vers les kiosques. Ce serait une erreur d'abandonner ce vecteur».
La situation est différente pour la presse régionale qui, si elle voit aussi ses ventes chuter régulièrement, conserve de nombreux abonnés attachés au papier.
«Les quotidiens populaires vont subsister mais ils seront essentiellement diffusés par portage» sur abonnement, alors que les points de vente disparaîtront, prédit Patrick Eveno.
Des infos et des .... A vos commentaires

D'un côté, ceux qui anticipent...
Et de l'autre, ceux à qui ça convient à peu près, ou qui subissent.
Il faut toujours bouger, sinon on se refroidit !
jpC

Hélas depuis le début de la semaine, c'est le même refrain "je arrêter de lire le journal !!!". Merci les Editeurs, on s'est bien "crevé le cul et la santé pour vous" et maintenant on nous jette comme des malpropres

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oui 123456 mais il ne faut pas mettre des boulets aux uns et donner des ailes aux autres !

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Eh oui, tout n'est pas acceptable sans discussion, négociation ou possibilité de recours.
Ce n'est pas parce que PRESSTALIS veut interdire les chèques qu'elle en a le droit.
Ce n'est pas parce que les éditeurs n'en ont plus rien à faire du réseau actuel qu'ils peuvent se permettre de le détruire.
Etc.
Et courber perpétuellement l'échine comme le fait l'UNDP en parlant d' "étroite collaboration" n'est pas une solution.
Pour mémoire je rappelle que le mot collaboration est de sinistre mémoire.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Oui de sinistre mémoire ! Comme nous nous prenons à répéter l'histoire ne nous sert à rien ? Comment avons nous pu enrichir les éditeurs sans contrepartie , et ne pas protéger les spécialistes du papier ? Et leurs imposer toujours plus de contraintes !

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Les éditeurs veulent «faire passer tous les lecteurs vers le numérique, dans cinq ou dix ans»


http://www.graphiline.com/article/24808/rapports-disparition-de-presse-papier-exageres

Les rapports sur la disparition de la presse papier sont-ils exagérés ?

La presse papier prête à disparaître ? Pourtant, selon une récente étude, plus de la moitié des lecteurs de la presse aux États-Unis lisent exclusivement les journaux imprimés.

Johan MaumusLe 04-01-2017

Les rapports annonçant la disparition prochaine de la presse papier sont-ils exagérés ? C’est ce qu’on peut penser à la lecture des résultats de la dernière étude Nielsen sur la lecture de la presse aux États-Unis.

Les Américains lisent beaucoup la presse, aussi bien en version numérique qu’imprimée. C’est la première conclusion de l’étude.

Ainsi, 7 Américains sur 10 (69 %) liraient la presse tous les mois, quel que soit le support, print, web ou mobile. Cela représente plus de 169 millions d’Américains.

Le papier reste le média dominant Dans le détail, l’étude révèle que 81 % de ces lecteurs mensuels lisent au moins une partie du contenu sur un journal imprimé, 37 % lisent au moins une partie sur le web, et 34 % lisent au moins une partie surmobile.

De manière globale, 51 % des lecteurs affirment qu’ils lisent exclusivement sur papier. Le papier reste donc le média dominant. Toutefois, la majorité des lecteurs de journaux print sont issus de la génération des baby-boomers (nés entre les années 1940 et 1960). En ce qui concerne la lecture digitale, elle est plus importante chez les 21-34 ans.

À noter que la consommation de journaux imprimés ne se ressent pas dans les recettes publicitaires du print qui continuent à chuter à un rythme soutenu. À titre d’exemple, The Wall Street Journal a perdu 21 % de son chiffre d’affaires global sur la publicité au cours du troisième trimestre 2016 et The New York Times a perdu 18 %.
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Eh oui, il y a la communication et la réalité des faits.
Ainsi :
1/ ce n'est pas le marché qui se transfère à cause du numérique mais les éditeurs qui opèrent un transfert grâce au numérique.
2/ ce ne sont pas les fermetures de points de vente qui réduisent les ventes mais la réduction des ventes au numéro due à la concurrence tarifaire déloyale de l'abonnement et du numérique qui provoque la fermeture des points de vente.
3/ ce ne sont pas les mauvais résultats qui ont motivé les licenciements (justifiant les aides de l'Etat) mais les économies qui découlaient de ces licenciements.
4/ Ce n'est pas la fermeture des points de vente qui justifie l'ouverture aux supérettes mais la volonté d'exploiter le marché de la grande distribution qui autorise à contourner la Loi au détriment des points de vente traditionnels.
Etc.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.
jpC

Très bien résumé DESCARTES, entièrement d'accord avec toi !

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jEANMARCMORANDINI.COM

Les journaux quotidiens sauvés en 2016 grâce au bond des abonnements numériques, sauf Libération en net reculPresse|libérationabonnementpressekiosque





Grâce au bond des abonnements numériques, la plupart des grands quotidiens nationaux ont stabilisé leurs ventes cette année, malgré une chute continue en kiosque, sauf Libération, en net recul, indiquent les chiffres de l'OJD pour les 11 premiers mois de 2016.

Les sept grands quotidiens nationaux (hors L'Humanité, non encore comptabilisé) ont vu leurs ventes baisser globalement de 1,8%, avec un recul de 11% en kiosque, plus fort qu'en 2015 (-8,6%). Les abonnements papiers diminuent aussi de 5,3%.

Mais les ventes numériques cumulées ont bondi de 38%, compensant la baisse du papier.
Bémol de ce nouvel équilibre, les éditions numériques sont généralement tarifées nettement moins cher que les exemplaires papier, tout comme les recettes publicitaires numériques.

Dans le détail, L’Équipe, porté par l'Euro et les JO, affiche la plus forte hausse de ses ventes (+3,46%, à 233.000 exemplaires quotidiens en moyenne), suivi des Échos (+0,61%, 127.000).
Le Monde (-0,11%, 268.000) et La Croix (-0,71%, 92.000) sont quasiment stables, le Figaro recule de 2,18% (à 306.000) et Aujourd'hui en France de 5,43% (à 133.000).
Libération a lui enregistré une chute de ses ventes de 17,8%, à 73.000 exemplaires en moyenne, surtout à cause d'une baisse de 31% de ses ventes en kiosque (à 20.000 exemplaires) mais aussi d'environ 15% de ses abonnements. Et ses ventes numériques, encore très faibles, sont en léger recul.
Les autres titres ont eux aussi vu baisser nettement leurs ventes en kiosque, en particulier Les Échos (-19,4% en moyenne), Le Figaro (-14%) et Le Monde (-12,8%).
Le Parisien affiche lui des ventes sur 11 mois réduites de 3,9%, (- 11% en kiosque), les ventes numériques demeurant marginales.

Dernière modification le mardi 10 Janvier 2017 à 08:50:42
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quoi dire de l'hypocrisie ambiante ? L'on nous reproche même de ne plus faire les amplitudes d'ouvertures suffisantes pour optimiser les ventes de la presse papier , alors que les aides de l'état permettent aussi aux éditeurs d'investir dans le numérique au détriment du papier ? La concurrence déloyale est tellement présente que nous pouvons que les remercier ! Le résumé de Descartes est entièrement le reflet de la considération que les éditeurs et tous les autres acteurs ont pour le réseau des spécialistes.

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