www.marchandsdepresse.com

AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

DGMic 26/02/2013

Compte rendu de la 1ère réunion du groupe de travail rassemblé par la DGMic
mardi 26 février 2013.

Présents :
Pour la DGMic :
Laurence Franceschini : Directrice générale
Sylvie Clément-Cuzin : Sous-directrice responsable de la presse écrite et des métiers de l’information
Sophie Faure-Wharton : chef du Bureau du régime économique de la Presse et des métiers de l’information
Patrick Comoy : Adjoint au chef du Bureau du régime économique …
Guillaume Brouillard : (contact pour les aides à la distribution de la Presse)

Pour le SNLP : Michel Arthémise et Erwann Dupas

Pour l’UNDP : Philippe Di Marzio (Directeur Général) et Daniel PANETTO (Secrétaire National)

Pour l’AADP : Pierre BLOCH (porte parole national et représentant IdF)

L’objectif de cette première réunion était la préparation d’un planning des réunions nécessaires au traitement des sujets les plus importants pour faire évoluer la profession.

- Détermination des sujets à traiter.
- Choix des intervenants à inviter pour en débattre.
- Fixation d’un calendrier.

Il a été retenu le principe de 5 réunions hebdomadaires ayant pour thèmes et intervenants :

1/ Aide exceptionnelle : AMF, Mediakiosk, Ville de Paris
(sera prise, si elle est décidée,  sur l’aide à la modernisation des points de vente ce qui ne va pas loin)

2/ Quotidien du point de vente : CSMP
- Plafonnement, assortiment
- Place des diffuseurs au sein du CSMP
- Exécution des décisions du CSMP

3/ Economie du point de vente : auditions successives du CSMP, des messageries et des syndicats d’éditeurs.
- Rémunération
- Trésorerie

4/ Abonnements et diversification : SEPM

5/ Constitution du réseau

D’une manière générale la discussion menée par la DGMic a été constructive et chacun a pu s’exprimer. Les représentants de l’UNDP ont tenté de marginaliser le SNLP et encore plus l’AADP, passant pour les seuls dignes de connaissance et de raison. Il fallait s’y attendre.
La réunion terminée ils ont soigneusement fermé la porte après le départ des autres représentants de diffuseurs pour s’entretenir en aparté avec les représentants de la DGMic ce qui ne nous semble ni correct ni respectueux de ces interlocuteurs.
Nous en ferons part aux représentants de la DGMic afin que cela ne se reproduise pas.

Surprise du jour : l’UNDP a déclaré que les diffuseurs avancent de la trésorerie et que pour éviter cela il faut supprimer le décalage entre échéance des fournis et crédit d’invendus. C’est là un discours que nous avons depuis longtemps auquel nous n’avions comme réponse que du mépris jusqu’à présent.

Autre point important évoqué qui sera traité dans la réunion sur le quotidien du point de vente, l’application des décisions du CSMP. A quoi bon en effet prendre des décisions si elles ne sont pas appliquées. L’UNDP a proposé de mettre un étage de contrôle supplémentaire. La sous-directrice de la DGMic a envisagé de faire appel à la DGCCRF. Et nous avons proposé de donner un contre pouvoir aux diffuseurs. Cette dernière proposition a été reprise par la Directrice de la DGMic comme étant effectivement à étudier, en précisant que cela serait préférable à un intervenant supplémentaire.

Concernant la place des diffuseurs au CSMP : L'AADP a indiqué qu'aucune décision favorable aux diffuseurs ne pourrait être prise dans une institution ne contenant que deux représentants des diffuseurs pour 19 représentants directs ou indirects des éditeurs. Elle a réclamé la séparation des réseaux commerciaux et techniques, le réseau commercial ne comprenant que les éditeurs et diffuseurs alors que le réseau technique pourrait conserver la forme actuelle du CSMP. Cete question sera étudiée lors de la deuxième réunion.

Sur les abonnements. La DGMic a signalé qu’il était difficile d’imposer aux éditeurs quoi que ce soit en ce domaine purement commercial et qu’il était plus souhaitable d’organiser la rencontre pour obtenir un code de bonne conduite des éditeurs. L’UNDP a renchéri en expliquant qu’ils avaient déjà entrepris cette démarche et obtenu de deux éditeurs majeurs des engagements sur :
- la réduction du nombre de flyers par revue
- la renonciation à la comparaison directe avec le prix pratiqué en magasin.
La sous directrice de la DGMic à alors  indiqué qu’il serait aussi souhaitable d’obtenir un accord sur les remises maximales pratiquées. Nous sommes intervenus pour demander la limitation de ces remises au taux de commission perçu par les diffuseurs, en expliquant que toute remise supplémentaire proviendrait d’économies réalisées sur la logistique et qu’il serait injuste de nous faire supporter les effets négatifs de la logistique sur laquelle nous n’avons aucun moyen d’action. Nous avons alors été traités d’irréalistes par les représentants de l’UNDP qui ont évoqué d’autres points positifs pour les éditeurs (certitude de vente, trésorerie) qui n’accepteraient jamais de limiter leurs remises aux clients au taux de commission des diffuseurs. Comme ce n’était pas le moment de discuter de cela nous avons momentanément clos le sujet en précisant qu’il y avait une marge importante entre 13% et 50 ou 85% comme on le voit aujourd’hui. L’UNDP à confirmé en évoquant un chiffre plus raisonnable d’environ 30%.   (Nous ne sommes pas d’accord avec cela même si nous concevons l’intérêt des éditeurs. Certains gros éditeurs qui ont compris l’utilité du réseau limitent leurs offres à 20%).

Enfin nous avons abordé le portage. Nous, AADP, avons dit refuser le portage qui écarte les clients de nos points de vente alors même qu’on cherche à les y faire revenir pour trouver un équilibre financier en vendant autre chose que de la presse lors de leur passage en magasin. Nous avons insisté sur les horaires déjà trop importants des diffuseurs et sur le manque de rentabilité économique du portage mais la Chef du Bureau économique nous a assuré disposer de chiffres montrant que certains diffuseurs s’en sortaient très bien et que ce n’était aucunement de la cannibalisation de marché mais du développement de marché que nous n’aurions pas atteint autrement. Ce sur quoi l’UNDP a renchéri en disant que cela dépendait des points de vente mais qu’il ne fallait pas laisser passer cette opportunité.
Nous maintenons que c’est d’une part la soumission à des aides supplémentaires que nous ne maitriserons pas, d’autre part une porte ouverte sur la disparition de notre métier. Nous ne pouvons pas laisser faire cela et nous ne resterons pas les bras croisés face à ce risque.
Vous savez maintenant l’essentiel de ce qui s’est passé ce matin. Comme quoi l’information peut circuler si l’on n’en fait pas la rétention.

Nous attendons de votre part :
- vos réactions
- vos idées
- votre soutien
- un démarchage actif de vos confrères pour qu’ils rejoignent notre mouvement.
L’obtention de ces réunions n’est pas liée au hasard. Le changement de position de l’UNDP sur certains sujets non plus. Seuls notre action et la peur du mouvement en sont les causes. Plus nous nous regrouperons, plus nous aurons de poids, plus nous pourrons nous faire entendre et défendre nos intérêts.
A vous de jouer.



26/02/2013

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 9934 autres membres