Beaucoup de nos interlocuteurs aimeraient que nous nous rapprochions de Culture Presse (UNDP).
Nous l'avons tenté plusieurs fois sans succès.
C'est mission impossible tant la direction de ce "syndicat" est orientée en défaveur des marchands que nous défendons.
Le dernier
édito de son président en fait la démonstration.
Il déclare qu'une réforme se prépare qu'il n'a pas demandée.
Probablement est-ce parce que tout va bien et qu'il ne faut rien changer pour lui.
Il ajoute que la réforme prévoit que les marchands ne payent désormais que ce qu'ils vendent et qu'il n'est pas d'accord. Lui préfère payer ce qu'il reçoit.
Il affirme que les marchands n'avancent pas de trésorerie. Les stocks que nous avons payés (paiement comptant et endettement) alors qu'ils ne nous appartiennent pas, ça lui semble normal.
Et enfin il affirme clairement qu'il restera le vigile de cette position favorable aux éditeurs et défavorable aux marchands.
Le vigilant vigile s'enfonce encore :
Après avoir nié l'avancée de trésorerie et défendu les éditeurs contre les marchands sur ce sujet le président de Culture presse prétend maintenant maintenir
la régulation des rémunération telle qu'elle était pratiquée par le CSMP.
Il s'insurge contre la volonté de mettre fin à l'autorégulation. Il est vrai que cela lui a bien réussi.
Pour les marchands de presse par contre ...
L'Etat sera heureux d'apprendre que Culture Presse
"détient" (sic) les 2 sièges qui lui ont été attribués au CSMP.
C'est d'ailleurs surement pour cela que la situation de notre corporation est aussi bonne !
Pour revenir au sujet, un peu d'humour, je cite : "Et il ne faudrait pas que, laissés au seul droit des contrats, les points de vente soient traités différemment - en fonction de leur nature par exemple."
Ah bon, parce que ce n'est pas le cas avec les contrats spécifiques pour les supérettes auxquels il ne s'est pas opposé ? Ca ne l'est pas non plus pour les concessions ?
Il faut oser raconter de tels mensonges mais ce n'est pas tout !
"Celui-ci (Le pluralisme) ne peut être maintenu si le marchand choisit les produits qu'il met à la vente en fonction des conditions commerciales."
Il n'est pas question de cela. Les éditeurs doivent rester décideurs des points de vente dans lesquels ils placent leurs produits mais les marchands doivent pouvoir obtenir la mise en place des produits dont ils ont besoin. Et les marchands doivent pouvoir refuser les quantités excédentaires.
Il n'est donc pas question de toucher au pluralisme.
Quant à la rémunération, elle peut être évolutive en fonction de l'implication, c'est à dire de l'offre présentée. Cela ne touche pas au pluralisme et permet d'éviter justement que la grande distribution ne s'empare des meilleurs titres.
Heureusement que nous sommes bien défendus par le grand vigile.
A ne pas confondre avec un quelconque grand vizir s'il vous plaît.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.