www.marchandsdepresse.com

AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Le syndicat est il dans son rôle ?

947 appréciations
Hors-ligne
Le rôle du syndicat est il d'annoncer les critères de réévaluation de la rémunération en s'autocongratulant ?
Où bien est il de communiquer les conséquences que cela aura sur le réseau et ses membres ?

60% des points de vente n'auront pas accès au critère de géocommercialité.

Nous sommes obligés d'être informatisés pour y avoir éventuellement droit. Ce n'est pas le cas des GMS.

1.7% d'augmentation en moyenne, étalée sur 3 ans. Cela ne fait pas beaucoup face à des charges qui augmentent plus vite que çà.

Et encore cela n'est qu'une moyenne. Quelques uns s'en sortiront bien (mais combien) pour beaucoup qui vont plonger.

Mais tout va bien on vous dit.
Bien sûr il ne faut pas refuser ce que l'on nous accorde mais de là à dire que c'est une victoire il ne faut pas nous prendre pour des imbéciles.
Ce n'est une victoire que pour ceux qui ne pensaient même pas possible d'obtenir quoi que ce soit et qui sont surpris des résultats de nos actions.

Pour autant nous ne nous arrêterons pas là et le syndicat ferait bien de se bouger un peu lui aussi au lieu de se féliciter.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

268 appréciations
Hors-ligne
En votant la rémunération des diffuseurs, le syndicat se voit contraint d'assurer la responsabilité des fautes de rédaction du texte et toutes les conséquences pour le réseau.

176 appréciations
Hors-ligne
Heureusement la base est de moins en moins dupe et la direction de plus en plus isolée et peut-être un jour remise en cause. Sans base n'importe tout bel édifice s'écroule !

947 appréciations
Hors-ligne
C'est pour cela que nous devons informer le plus largement possible, poser les bonnes questions et dénoncer les couleuvres volontairement passées sous silence.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

142 appréciations
Hors-ligne

Pour info ou rappel "contribution du syndicat UNDP aux Etats Généraux de la Presse" de 2008 [lien]

Des infos et des .... A vos commentaires

947 appréciations
Hors-ligne
Comment ont ils pu écrire que le salaire moyen annuel était de 9486 ? sans le ramener à l'heure pour faire une comparaison avec les autres secteurs d'activités ?
Ils auraient pu facilement démontrer là que nous travaillions très en-dessous du smic horaire pour des temps plus de deux fois supérieurs.
Non, ils ont communiqué les données brutes sorties du CGA sans utiliser les arguments dont ils disposaient..
Pas bien ça.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Qu'il faille augmenter les revenus sur la presse, TOUS les diffuseurs sont d'accord, aucun ne dit le contraire, et pas à l'undp. Sinon, tous leurs adhérents et élus feraient autre chose de leur "temps syndical". Comme vous.
Nous sommes des magasins multi produits, multi activités, pour quasiment tout le monde.
Les encaissements presse sont parfois de 10 ou 20 % par rapport au total encaissé. Réduire le sujet à ce que la presse soit l'unique source de revenus des magasins, c'est bien démagogue et oublier trop vite le reste.

268 appréciations
Hors-ligne
Si le reste c'est de vendre des produits de diversification, comme de la téléphonie ou pour rendre service à son client des timbres postaux, il vaut mieux fermer boutique.

Je pense plutôt a la librairie et la, nous savons que le syndicat de la librairie milite pour une augmentation des remises de 2 points de plus pour conforter le réseau. Cela n'a pas été le cas pour la presse ou des centaines des diffuseurs vont perdre de la rémunération.
Cela fait plus de cinq années que l'augmentation avait été recommandé par les États généraux de la presse. En donnant au CSMP le pouvoir de fixer la rémunération des diffuseurs, l'Etat aura dû se douter que le dossier serait mis dans un placard. Il a fallu une journée de grève des kiosquiers Parisiens et la participation active de l'Aadp a un cycle de réunions de travailàa la Dgmic pour L'Etat somme le Csmp.

Oui Gamma, sauf que :
Libraire est un métier en soi, l'indépendant standard exerce cette activité à 70 % minimum par rapport au reste.
Avec la presse, seuls les kiosquiers sont dans ce cas, et encore ils commencent à pouvoir (devoir) vendre du hors presse.
Je ne fais pas partie du syndicat de la librairie, mais j'ai précisément leurs revendications qui sont sur les principes assez proches de celles demandées par les diffuseurs. C'est plus de rém, aides diverses, exo fiscales, congrès pro et salon tous les 2 ans...
Grace à leur action, le taux réduit de la TVA est repassé de 7 à 5.5 %. Un fonds de trésorerie a été mise à dispo., mais, comme on le sait, nombre de critères sont demandés pour y accéder. Ce n'est pas pour tout le monde, loin de là ! L'égalitarisme si souvent exigé sur ce site ne sera pas le principe fondamental trouvé chez nos amis du syndicat des libraires. Chez eux, ça ne pose pourtant pas de problèmes, ils se veulent élitistes et tirent vers le haut. Personne ne leur reproche.
Et en dépit de tout ça, des libraires peuvent gagner ou perdre des points de marge selon l'évolution de leur CA et des contraintes qu'ils acceptent ou pas. Leur syndicat est en dehors de ça. Comme quoi, il faut d'abord croire en soi.

947 appréciations
Hors-ligne
Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris le propos d'1234456.
Il n'est selon moi pas question de réduire le sujet à ce que la presse soit l'unique source de revenu.
En revanche, la presse a toujours vécu de façon parasitaire sur le dos des autres activités pratiquées en parallèle. Tant qu'elle apportait une forte fréquentation c'était un deal acceptable. Aujourd'hui ce n'est plus le cas et, pire, les éditeurs eux-mêmes nous privent de ce marché en vendant en direct. Aussi est il nécessaire que cette activité devienne rentable par elle même ou disparaisse de nos magasins.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

193 appréciations
Hors-ligne
La librairie n'est pas LA source de diversification de tous les diffuseurs, loin s'en faut.
La rentabilité de nos commerces ne passe pas par la téléphonie, les timbres fiscaux, pmu et autres activités très peu rémunératrices dont les fournisseurs profitent de notre réseau.
Globalement, hormis 1800 points de vente concept seddif qui peuvent être libraires éventuellement, les presse-papeterie-Librairie représentent 2 424 points de vente vs 16 046 autres points de vente. .
Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite (Henri Ford)

268 appréciations
Hors-ligne
L'une des différences entre la librairie et la presse, est l'engagement des éditeurs dans le réseau. Des éditeurs importants ont repris des magasins de l'enseigne Chapitre, ce qui n'est pas le cas dans la presse,. Personne n'a volé au secours d'Agora Marais.

Les éditeurs de presse préfèrent être multi-canaux et font tout pour affaiblir les points de vente, via les abonnements. Ils le font avec la bénédiction de notre syndicat.
Je l'ai déjà écrit. Il ne servira a rien d'augmenter les diffuseurs, si l' on ne corrige pas les maux de notre filière.

Bien sûr que les libraires peuvent perdre de la remise, mais peuvent aussi bénéficier de conditions extrêmement intéressantes en ne focalisant pas uniquement leurs achats sur les nouveautés.

C'est vrai que certaines librairies bénéficient grâce a un label dont les conditions d'obtention sont discutables, de la possibilité d'une exonération de la CFE . Pourquoi n'y a t il pas d'exonération pour les diffuseurs alors que les éditeurs, messageries de presse, vpc et bien sûr journalistes bénéficient d'avantages conséquent?

Dernière modification le lundi 29 Septembre 2014 à 08:23:52

Répondre
Pseudo :
Adresse e-mail:


Se souvenir de mes infos ( pseudo et e-mail ) :
Cochez la case ci-contre :

Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 9935 autres membres